Le cerveau humain est constitué et assure sa fonction de réflexion, d’apprentissage et de mémoire grâce à une association de structures. Chacune d’entre elles accomplit une mission bien déterminée au sein de la chaîne pour faciliter la transmission des messages nerveux. En effet, l’hippocampe représente une structure composant le cerveau et qui joue un prépondérant dans la mémoire et l’apprentissage. Malheureusement, la survenance de la maladie d’Alzheimer lui cause des dommages. La découverte de l’hippocampe a permis aujourd’hui aux chercheurs de comprendre davantage le fonctionnement de la mémoire.
Où se trouve l’hippocampe au niveau du cerveau ?
L’hippocampe constitue une structure du cerveau qui se trouve dans le lobe temporal dans la partie du cortex cérébral. Le nom hippocampe est d’origine grecque et issue des mots grecs comme hippo qui veut dire cheval, et kampo qui signifie monstre. Cette appellation lui a été attribuée, parce qu’il présente une forme semblable à celle du cheval de mer. L’hippocampe se présente sous la forme C et fait partie intégrante du système limbique. Cette structure cérébrale se situe sous le cortex. Le système limbique a toujours été identifié en tant que « cerveau primitif » et se localise dans la profondeur du cerveau.
Il contribue à la motivation, l’humeur, la faim, le plaisir, l’appétit, la libido, la douleur, la mémoire, etc. L’hippocampe est l’une des parties du cerveau ayant fait l’objet de très larges études scientifiques. Ainsi, son atrophie dispose des séquences cliniques. 100 fois plus minuscule que le cortex cérébral, l’hippocampe est l’organe cérébral le plus exposé aux différents troubles neurologiques comme l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer. L’hippocampe est la source même de la plupart des réactions émotionnelles, des rappels et de l’imagination.
Quelle est l’anatomie de l’hippocampe ?
L’hippocampe renferme deux parties essentielles qui sont le cornu ammonis (corne d’Ammon) et le gyrus denté, mais entre ces deux zones hippocampiques se trouve le sulcus. En plus de tout cela, il y a aussi des comptes la région entorhinale (EC). Cette association est dénommée formation hippocampique. L’hippocampe peut être identifié par une tête, un corps et une queue.
La tête de l’hippocampe est plus large que sa queue qui est très mince, mais plus large que le corps. Grâce au cubiculum l’hippocampe est lié au cortex entorhinal. L’artère cérébrale postérieure est la source d’alimentation en sang de l’hippocampe, car les veines de l’hippocampe sont dirigées dans la veine basale.
Hippocampe : le laboratoire de la mémoire au niveau du cerveau
L’hippocampe est le siège de la mémoire au sein du cerveau et facilite le traitement et la récupération de deux types de mémoire. Il s’agit de la mémoire spatiale et de la mémoire épisodique. En effet, la mémoire épisodique est relative aux événements et aux faits tandis que la mémoire spatiale concerne les itinéraires et les chemins. C’est le cas du chauffeur de taxi qui apprend l’itinéraire et le sauvegarde grâce à la mémoire spatiale pour l’utiliser à bon escient. L’hippocampe est aussi le lieu qui transforme les souvenirs à court terme en souvenirs à long terme avant d’être stocké dans une autre partie du cerveau.
Par ailleurs, l’hippocampe est souvent impliqué dans la perte de mémoire, surtout en cas d’amnésie. Cette dernière est une forme de perte et un recouvrement de mémoire soudaine qui n’a encore jusqu’à présent aucune explication logique. De plus, cette structure cérébrale est associée à plusieurs maladies du cerveau comme : maladie d’Alzheimer, dépression, schizophrénie, maladie de Cushing, Épilepsie… par faute de lésions.